SYNDICAT NATIONAL DES
PRATICIENS EN PSYCHOTHÉRAPIE
Psychothérapeutes relationnels et psychanalystes
COMMUNIQUÉ
Le CA du SNPPsy, réuni à Montpellier le 17 juin 2010, après examen du Décret et des Arrêtés relatifs au titre de psychothérapeute, à la suite de la réunion du GLPR [1], a procédé à l’analyse de la situation. Il distingue les différentes voies qui s’ouvrent à l’exercice du métier de psychothérapeute relationnel et précise les démarches qu’il préconise dans la situation actuelle. Il se mobilise au service de ses membres et se dispose à faire face dans l’ordre et le calme à la période de transition qui se présente. Il défendra la discipline et profession dont il entend plus que jamais soutenir les intérêts vitaux pour ceux qui la pratiquent et le public qui y recourt depuis plus de trente ans.
En dehors des considérations d’ordre philosophique, éthique, scientifique, sociologique, politique, qui feront l’objet d’un autre texte [Il est entendu que nous ne commentons pas dans ce Communiqué en termes d’analyse de fond, comme nous avons pu le faire dans le Rapport moral de notre dernière Assemblée générale, et le développerons à nouveau sous peu. La tentative d’étranglement d’une discipline et profession, vouée à l’échec, que comporte une loi aussi malvenue que mal bâtie ne restera pas sans analyse ni réplique.]], le CA a examiné les différents cas de figure qui nous concernent et les démarches qui s’ensuivent, dont voici le détail.
1) Les praticiens qui remplissent les conditions stipulées par le décret pour l’homologation au nouveau titre de psychothérapeute, détenteurs du titre de médecin, d’un diplôme de niveau Master de psychologue ou psychanalyste, devront, au cas où ils seraient intéressés par l’obtention du titre officiel de psychothérapeute tel que défini par la loi, suivre une formation complémentaire en psychopathologie assortie d’un stage, et cela pour une durée variable en fonction du diplôme détenu (cf. tableau figurant au Décret).
2) Les psychothérapeutes en exercice depuis cinq ans devront, s’ils sont intéressés par le nouveau titre officiel, constituer un dossier d’homologation auprès de la Commission ad hoc, à déposer auprès de la Direction régionale de la Santé (voir en annexe le détail du dossier) dans un délai d’un an à partir du 1er juillet 2010.
À la suite de quoi les Commissions indiqueront la nature des formations complémentaires que devront suivre les candidats dans un délai de 4 ans.
Votre syndicat, si vous souhaitez vous prévaloir du nouveau titre, se tiendra à vos côtés pour vous accompagner de manière personnalisée dans vos démarches (délai de dépôt et démarche d’audition). En cas de contestation par vous de la décision prise par la Commission ou par une Commission d’appel, nous vous accompagnerons dans vos actions éventuelles devant les tribunaux administratifs.
3) Ceux qui ne remplissent pas les conditions d’obtention ou qui ne souhaitent pas s’en prévaloir n’utiliseront plus le titre professionnel de psychothérapeute relationnel jusqu’ici cautionné par le SNPPsy dans le cadre de sa titularisation. Les titulaires du SNPPsy utiliseront désormais le titre professionnel de psychopraticien relationnel ou un vocable approchant [2] , bientôt décidé en commun dans le cadre du GLPR.
4) Ceux qui n’ont pas cinq ans d’exercice professionnel et qui ne remplissent pas les conditions de diplôme pour suivre la formation à la psychopathologie exigée pour l’accès au titre devront
— soit obtenir l’un des diplômes exigés par la loi,
— soit exercer sous le titre de psychopraticien relationnel, [3] auquel ouvre droit le fait d’être titulaire du SNPPsy, en remplissant les Cinq critères qu’il a définis, répondant à l’éthique de la profession et aux besoins et demande des utilisateurs.
5) Les étudiants des Écoles agréées en fin de formation et début d’exercice bénéficieront d’une période intermédiaire d’environ deux ans d’exercice stagiaire sous le contrôle de leur École et avec l’accompagnement du SNPPsy.
Le SNPPsy réaffirme la nécessité de remplir ses Cinq critères [4] pour exercer la profession au titre de praticien en psychothérapie, à l’avenir psychopraticien relationnel. Il continuera d’agir avec détermination jusqu’à modification d’une loi non conforme aux exigences de notre profession et du public qui recourt à elle et continue de s’en déclarer satisfait.
Commentaire utile
Veuillez noter que d’ici mai 2011, chacun pourra conserver en toute légalité son titre de psychothérapeute et l’évoquer sur sa plaque, sa carte de visite ou sa publicité ; d’ici-là, nous tirerons les enseignements des premières décisions des Commissions.
Cela ne veut pas dire du tout, rendormez-vous d’ici là, mais rejoignez-nous, mobilisons-nous et ensemble, soutenons notre belle profession et juste cause.
PHG
.