le 16/10/20

Les « Psy  » sont les grands oubliés du Ségur de la santé et bien évidemment les psychologues cliniciens en premier lieu.

Le ministre n’ayant pas invité les représentants de la profession aux concertations du Ségur cela nous enseigne sur la place accordée aux professionnels du « champ Psy » .

Après généralement six années d’études quelles sont les perspectives :
Des salaires très faibles, la précarité des conditions d’embauche, le recours habituel aux contractuels
( plus de 50 % des soignants).
La profession n’aura jamais été en aussi grande souffrance.

Le psychologue est le garant de l’intégrité du sujet alors que la qualité du soin se précarise à l’heure des protocoles standardisé.

Les soignants deviennent le plus souvent des pièces interchangeables.

En institution les psychologues cliniciens le plus souvent sous l’autorité du cadre de santé ne doivent pas être davantage sous celle d’un médecin dont il est uniquement le partenaire.


Il doit dépendre uniquement de la direction de l’établissement .

C’est à cette condition que le psychologue dans sa posture d’autonomie peut être le garant des différentes approches cliniques et dans une prise en charge de l’unique du sujet sans être pris dans un mouvement de subordination professionnelle .

C’est ainsi que pourra être créé une réelle rencontre dans un continuum thérapeutique avec le patient .

Le Risque de paramédicalisation de la profession doit nous alerter il s’agirait alors de soumettre tout acte du psychologue à une prescription d’un médecin, c’est à dire une mise sous tutelle de la profession dans toute sa diversité .

Le SNPPsy est conscient de l’importance des enjeux en cours et soutient pleinement les psychologues dans les combats à venir, afin de les voir reconnaître comme les acteurs majeurs dans le parcours de soin du champ « psy »en institution.